09/03/2016 : Tous les textes et poésies du manuel sont supprimés à la demande des éditions Belin.
Je laisse la table des matières pour donner envie à certains d'essayer de le trouver d'occasion.
D'autres manuels de Millot :
- Millot, L'Enfant et la Lecture CP-CE1 supprimé
- Millot, L'enfant et la lecture CE2 (1965) supprimé
- Millot, L'Enfant et la Lecture CM1 (1967) supprimé
- Millot, L'Enfant et la lecture CM2 (1968) supprimé
- Millot, Trébaux, Lisons, Lisette CP-CE1 (1974) supprimé
- Millot, Trébaux, Lisons, Lisette CE (1976) supprimé
- Millot, Trébaux, Lisons, Lisette CE2 supprimé
Pour des images moins grandes, voir ici. supprimé
TABLE DES MATIÈRES
PRÉFACE
INDICATIONS PÉDAGOGIQUES
L. LAFARGUE Le lièvre de Ferlu
E. PEROCHON Le lever du jour en été
H. POURRAT Le conte de la truite
CONTE PERSAN Il faut se lever tôt
DE BARANTE L'âne de Louis XI
H. BOSCO L'enfant et la rivière
J. RENARD Un homme timide
M. AUDOUX Les noix
J. LEMAITRE Le poète et le voleur
Plaisir de lire :
J. RENARD L'oreille fine
J. DE LA VARENDE Le fondeur de cloches
J. VALLÈS Puni
C. F. RAMUZ Pierre le berger
F. MÉRY Deux et trois font cinq
J. et J. THARAUD Les trois pièces d'or
A. GERBAUT Navigation périlleuse
E. GERARD-GAILLY Le danseur de corde
A. GIDE Déjeuner chez grand-mère
J. BOREL Les cobayes
Plaisir de lire :
COLETTE Le veilleur
H. CAROSSA L'apprenti prestidigitateur
J.-J. ROUSSEAU Le marchand d'oublies
P. ROCHER L'horloge
L. PERGAUD Un lièvre fantôme
A. de LAMARTINE Le cheval arabe
A. GIDE « La foule l'acclamait comme un héros »
P.-L. COURIER Une aventure en Calabre
H. LA PAIRE Le petit poisson d'argent
H. POURRAT Le conte du gros lièvre
Plaisir de lire :
W. SCOTT Un grand tournoi
LA FONTAINE La laitière et le pot au lait
P. FORT La ronde autour du monde
R. BAZIN Les lutteurs
E. GUILLAUMIN Comptes d'autrefois
M. PAGNOL Vaincu
CHRONIQUE XIV. S. Le chien de Montargis
H. de BALZAC La maison du chat-qui-pelote
J. GUÉHENNO La découverte de la mer
H. POURRAT Le conte du tirage au sort
M. PAGNOL Un petit frère taquin
Plaisir de lire :
FRANC-NOHAIN «Tirez, père, je n'ai pas peur»
C. FARRÈRE Le chat « comme ça »
B. de SAINT-PIERRE Le chou palmiste
G. MAURIÉRE Peau-de-pêche et le calcul
J. LONDON Les loups
F. MISTRAL Les deux avares
A.-J. CRONIN Le nouveau costume
VAN DER MEERSCH L'aveugle
F. MISTRAL Les camisoles
Plaisir de lire :
C.-L. PHILIPPE La chasse au lion
R. DORGELÈS Chasse au tigre en Indochine
V. SOLOOUKINE Le putois
P. et V. MARGUERITTE La main de bois
E. PÉROCHON La vente des bœufs
C. VAN LERBERGHE Ma sœur la pluie
T. de BANVILLE Rondel
G. de NERVAL Avril
V. HUGO Le soleil et la marguerite
L. TOLSTOÏ Une querelle qui finit bien
O. MIRBEAU Le vitrier
J. KESSEL Le combat de Bullit et du lion
R. DORGELÈS Chasse à l'éléphant
Plaisir de lire :
G. de MAUPASSANT La ficelle
R. GARY Le chasseur d'éléphants
M. MAETERLINCK Une traversée dangereuse
E. DABIT Une belle vue
R. VINCENT Perdue dans le bois
P. ARÈNE La pêche aux oursins
C. QUINEL Le premier talon rouge
H. LHOTE Mourir de soif près d'un puits
P. ARÈNE Les braves gens
Plaisir de lire :
A. DAUDET Le pape est mort
G. de MAUPASSANT Le conte de la bécasse
A. FRANCE A travers champs
J. GIONO L'enclume
J. ROMAINS Le sac perdu
V. HUGO Cosette s'éveille à la vie heureuse
V. HUGO Gavroche, gamin de Paris
A. RIMBAUD Le buffet
J. RENARD Le chien déchaîné
Plaisir de lire :
J. SABLIÈRE Conte de la vieille qui graissa la patte au chevalier
G. MAURIÈRE La première truite
H. de BALZAC Chez l'avare Grandet
J. RENARD En chasse
P. ARÈNE Plaisante chasse au furet
A. FRANCE Navarin
H. LAPAIRE La culotte de Blanchard
R. ROLLAND Les chansons de la nuit
BLASCO IBAIEZ Course de taureaux
Plaisir de lire :
E. ABOUT Un grain de plomb
Plaisir du théâtre :
MOLIÈRE Le médecin malgré lui
M. PAGNOL La partie de cartes
J. ROMAINS La consultation
E. ROSTAND Le nez de Cyrano
Savoir lire, au cours moyen, ce n'est plus seulement être capable de déchiffrer correctement un texte ne présentant pas de difficultés majeures de vocabulaire ou de syntaxe, c'est vouloir aller au-delà.
Savoir lire, au cours moyen, c'est prétendre dépasser le stade de la lecture claire, fidèle, courante, pour atteindre celui de la lecture expressive, qui, sans être une fin en soi, permet de vérifier la parfaite compréhension d'un texte lu.
Savoir lire, pour un élève du cours moyen, c'est être capable, avec les connaissances qui sont les siennes et les moyens dont il dispose, d'exprimer sa personnalité et ses sentiments, au travers d'un texte nouveau, sans qu'il lui soit pour cela nécessaire de faire appel à l'imitation, fût-ce à celle du maître ou à celle des camarades de classe.
Savoir lire, pour un enfant du cours moyen, c'est enfin s'habituer à prendre rapidement et silencieusement connaissance d'un texte, c'est faire l'apprentissage de la forme de lecture qu'une fois devenu adulte il utilisera presque exclusivement : la lecture silencieuse.
C'est en fonction de cette conception de l'enseignement de la lecture qu'a été composé le présent ouvrage. Puisse-t-il apporter à ses utilisateurs l'aide que nous espérons et donner aux enfants qui l'ouvriront le goût de la lecture.
HORAIRE
Cours moyen : 9 heures de lecture et de langue française par semaine. L'horaire correspondant à l'arrêté du 23 novembre 1956 ne comportant pas d'autres précisions, il serait souhaitable de prévoir 3 heures à 3 heures et demie de lecture hebdomadaire.
Au cours moyen, la lecture demeure une des disciplines majeures. La leçon quotidienne d'une durée de 45 ou 30 minutes suivant les jours, devra donc bénéficier d'une place privilégiée dans les emplois du temps.
INDICATIONS PÉDAGOGIQUES
Contrairement à une opinion encore trop répandue, la leçon de lecture au cours moyen n'est pas une leçon facile.
C'est au contraire un exercice périlleux, au cours duquel il convient d'éviter deux erreurs : transformer la leçon de lecture en une leçon d'explication de texte, et, inversement, se contenter de la lecture mécanique, routinière, et dont le rythme n'est troublé que par quelques monotones : « Un tel, continuez ! »
Les méthodes, les procédés permettant de dispenser un enregistrement fructueux de la lecture sont nombreux et variés. Les maîtres en sont généralement bien informés et savent souvent les utiliser à bon escient. Il n'est donc pas question de prétendre donner ici quelques recette infaillible » pour conduire une leçon, mais plutôt, d'apporter une aide aux jeunes maîtres qui en éprouveraient le besoin. Nous ne saurions, certes, trop répéter qu'il n'existe pas plus de leçon-type en lecture que dans les autres disciplines, mais des leçons qui varient en fonction du texte, des élèves, des fautes qu'ils commettent, des réponses qu'ils fournissent, et surtout, du maître.
Comme dans nos précédents ouvrages, l'appareil pédagogique, particulièrement important, est encore une fois orienté vers le seul enseignement de la lecture; il suppose acquis l'ensemble des mécanismes et habitudes de pensée, et vise uniquement à donner aux jeunes lecteurs une totale compréhension des textes qui leur sont proposés. Nous ne pensons pas, en effet, qu'il suffise de donner à lire des textes bons et nombreux à un élève pour lui apprendre à bien lire. Si cette méthode est parfaitement valable avec une minorité d'enfants particulièrement doués, elle pèche par insuffisance pour beaucoup d'autres.
I. EXERCICES PRÉPARATOIRES A LA LECTURE DU TEXTE
Ces exercices peuvent être proposés, soit en début de leçon, soit, pour gagner du temps, à tout autre moment choisi par le maître. Dans le second cas, celui-ci contrôlera avant de commencer la leçon que la préparation demandée aux élèves a été faite sérieusement.
Le temps réservé à ces exercices sera nécessairement limité : la majeure partie de l'horaire doit être consacrée à la lecture à haute voix.
· Lisons silencieusement :
Cet exercice à proposer tout en début de leçon suppose évidemment qu'il n'a été précédé d'aucune lecture modèle. Il oblige l'élève à s'imprégner d'un texte lu des yeux et prépare la lecture à haute voix. Les réponses aux questions posées à l'issue de cet exercice devront suivre le texte d'aussi près que possible. Elles permettront de vérifier que les élèves ont dégagé l'idée générale exacte de la lecture et qu'ils ont retenu certains détails essentiels.
· Comprenons :
Sous cette rubrique sont étudiés des mots dont le sens échappe généralement aux enfants du cours moyen 2e année. Ces mots sont marqués d'un astérisque. Les élèves liront les explications fournies, soit avant la lecture silencieuse, soit, ce qui est mieux, au cours de cet exercice. Ces explications pourront, en cas de nécessité, être reprises à voix haute en cours de leçon.
· Utilisons le dictionnaire :
Le vocabulaire des élèves est souvent pauvre, il sera donc bon de s'assurer que le sens des mots proposés sous ce titre est connu. Cet exercice a l'avantage d'apprendre aux enfants à se servir du dictionnaire, car volontairement, ces mots n'ont pas été regroupés, comme au C.M.1, en fin de volume, sous forme de « dictionnaire réduit ».
II. LECTURE DU TEXTE
Comme à tous les cours, c'est le moment important de la leçon, celui où le maximum d'élèves liront : nous ne répèterons en effet jamais assez qu'une leçon de lecture est un exercice au cours duquel les élèves lisent !
Cette lecture à haute voix des élèves sera précédée d'une lecture magistrale, non pour donner aux enfants un modèle qu’il leur faudra obligatoirement imiter, mais pour leur fournir un exemple dont ils pourront s'inspirer et mieux encore pour leur apporter un élément supplémentaire de compréhension intuitive du texte.
Les jeunes maîtres s'inspireront de certaines remarques que nous avons cru devoir faire dans nos précédents ouvrages et que nous ne craignons pas de rappeler ici :
« Le maître, tout en s'efforçant de ne pas trop couper la lecture des enfants, veillera à ne laisser passer aucune faute grave d'articulation, de prononciation ou de débit; il n'exigera que les liaisons essentielles.
« Les camarades du lecteur seront « actifs » au bon sens du terme, dans la mesure où ils seront prêts à lui signaler ses fautes et au besoin, à les corriger. Le procédé dit de l'auto-correction est en effet particulièrement efficace, car il tient toute la classe en haleine et exige l'effort de tous. Règle enfin à ne jamais perdre de vue : c'est à celui qui lit de corriger sa faute, camarades et maître n'interviennent qu'en cas de nécessité absolue. »
III. EXERCICES COMPLÉMENTAIRES
Le texte pourra et devra être lu à plusieurs reprises, chaque nouvelle lecture marquant un net progrès par rapport à la précédente. Pour aider à ce progrès, il est proposé un choix de questions et de remarques qui seront lues à haute voix, et qui sont groupées sous deux titres : « Répondons » et « Relisons, lisons mieux ». Ce choix n'est nullement limitatif. C'est dans ce domaine d'ailleurs que l'initiative et le sens pédagogique des maîtres pourront se donner libre cours, en évitant toutefois de tomber dans l'explication littéraire.
· Répondons :
Les questions posées exigent un effort supérieur à celui demandé dans les cours précédents et de nature différente. Il ne s'agit plus seulement maintenant de trouver une réponse contenue mot à mot dans un paragraphe qui vient d'être lu, mais de faire preuve de finesse, de perspicacité, d'intelligence. Les réponses apportées doivent permettre aux élèves de mieux saisir le sens du texte, de découvrir des données parfois sous-jacentes et, partant, de mieux lire.
Ces questions pourront être posées au cours d'une deuxième lecture du texte. Le maître fera preuve de ténacité et ne se substituera pas trop rapidement à ses élèves s'ils tardent à fournir une réponse exacte.
· Relisons, lisons mieux :
Par des questions qui, tout en restant précises, suggèrent plus qu'elles n'imposent, les élèves sont amenés tout naturellement à découvrir les mots à mettre en valeur, à dégager les sentiments et les expressions qui déterminent le choix du débit, du rythme et du « ton » convenables.
Ces exercices qui donnent à la leçon de lecture au C.M.2 son caractère propre, sont particulièrement formateurs. Ils sont intéressants mais délicats et peuvent se concevoir au cours d'une troisième lecture, voire de lectures ultérieures. Menés avec doigté, ces exercices doivent amener les élèves au stade de la lecture expressive.
· Groupes de souffle, mots difficiles :
Si l'attention des élèves n'est plus attirée dans les livres du cours moyen sur les mots dont la lecture présente une difficulté particulière, si l'étude des groupes de souffle n'est pas poursuivie, il est entendu que ces techniques et procédés conservent toute leur valeur et que maîtres et maîtresses y recourront chaque fois que leurs élèves achopperont sur un mot ou sur une phrase.
Au cours moyen, pendant la leçon de lecture, l'usage du tableau noir demeure indispensable et son efficacité reste entière.
IV. PLAISIR DE LIRE
Ce titre désigne une dizaine de textes qui viennent couper la suite des lectures dirigées et en rompre volontairement le rythme.
Les enfants en prendront individuellement connaissance à des moments choisis par eux ou par leur maître, lors des heures de « lecture libre » ou de « bibliothèque » qui pourraient être prévues à l'emploi du temps.
V. PLAISIR DU THÉÂTRE
Sous ce titre sont réunis, en fin de volume, quelques passages extraits des meilleures comédies classiques et modernes. C'est volontairement qu'ils n'ont été ni expliqués, ni commentés.
Nous espérons que les élèves éprouveront du plaisir à la lecture de ces scènes, ce qui, peut-être, les incitera à « jouer » en classe et, mieux encore, leur donnera le désir d'aller au théâtre.
merci
RépondreSupprimermerci
RépondreSupprimerMerci
RépondreSupprimer