TABLE
DES MATIÈRES (16e édition)
Il y a également une édition plus ancienne (voir ici).
Voir du même auteur :
Il y a également une édition plus ancienne (voir ici).
Voir du même auteur :
1. —
VOCABULAIRE
2.
— LA PHRASE
4.
Je raconte une histoire .............
|
|
3. — ORTHOGRAPHE
PRÉFACE
OBJET ET MÉTHODE
Mon Premier
Vocabulaire fait suite à notre
ouvrage d’Élocution et Vocabulaire pour
les débutants. Il s’adresse aux enfants qui débutent dans l’étude de la
langue française.
L’ouvrage répond à un double objet :
1° Préciser et enrichir le langage parlé des jeunes
enfants.
2° Les initier aux règles fondamentales du langage
écrit.
Il se propose de faire acquérir à l’enfant une
technique élémentaire qui rende l’expression docile à l’appel de sa pensée.
À cette fin, il établit un enchaînement serré des
exercices qui, par leur convergence systématique, introduisent dans l’enseignement
du français la méthode claire et progressive, condition première de son
efficacité.
DISPOSITION MATÉRIELLE
1. Les maîtres trouveront, dans les deux pages
consacrées à l’étude d’un sujet, la matière des leçons de français de la
semaine.
2. Pour la clarté de la mise en pages, les exercices d’orthographe
se rapportant à deux centres d’intérêt sont présentés face à face. Il va sans
dire qu’ils seront rattachés à l’étude qu’ils complètent. (En tête de chaque
page d’exercices d’orthographe est rappelé le titre du centre d’intérêt
correspondant.)
3. Les caractères gras, les mots ou parties de mots en
italique soulignent les difficultés devant retenir l’attention.
4. Le signe ª indique les travaux à réserver aux élèves les plus
avancés.
UTILISATION DU MANUEL
I. Le tableau de vocabulaire. — a) Ce qu’il
contient : les éléments de consolidation
et d’enrichissement du vocabulaire de
base. Il correspond au matériel verbal dont dispose, en général, l’enfant moyen
(termes en caractères maigres) et à celui que nous souhaitons lui faire
acquérir (huit à dix mots en caractères gras).
Groupés selon les trois espèces grammaticales à
étudier au cours élémentaire, les mots retenus appartiennent à la langue usuelle et concrète. Les listes
données ne présentent évidemment aucun caractère limitatif ou impératif.
b) Comment l’utiliser?
Il peut donner lieu à des exercices tels que :
1. L’élocution
dirigée. — Prenant comme point de
départ l’observation directe (la grappe de raisin ; la classe, etc.) ou, à
défaut, l’observation des gravures du livre ou des tableaux muraux d’Élocution-Vocabulaire,
le maître provoquera par ses questions l’emploi des mots connus et le besoin des
mots nouveaux contenus dans le tableau.
2. L’élocution
méthodique. — La disposition du
tableau permet un excellent exercice, préparatoire à la construction de
phrases.
L’enfant lit
silencieusement les mots disposés sur une ligne horizontale; il choisit ceux
qui sont liés par le sens pour composer oralement une phrase.
Ex. : La grappe vermeille mûrit. La grappe lourde
pend.
Tous les noms seront successivement employés, le plus
souvent comme sujets.
Un entraînement soutenu permettra rapidement aux
enfants de construire des phrases de plus en plus riches et variées. Les
meilleures seront écrites au tableau et le texte ainsi composé sera copié sur
les cahiers.
3. La leçon de vocabulaire. — Le contrôle de la connaissance du sens des mots et des expressions se fera selon les
procédés habituels des questions et de la mimique :
Ex. : Qu’est ceci? (Le maître montre, au naturel ou
sur la gravure, un sarment, un grappillon, etc.).
Quel est le mot qui indique le goût du raisin mûr ? du
raisin vert ? etc.
Mimons l’action de trancher la grappe, de cueillir la
grappe, etc.
La connaissance
de la forme orthographique des mots sera donnée par la lecture complète du
tableau et par la copie de quelques mots. L’observation, la copie sur l’ardoise,
le contrôle par le procédé La Martinière assureront l’efficacité de l’exercice.
Il importe que l’enfant prenne de bonnes habitudes
orthographiques dès le commencement de l’étude du français.
II. Les exercices d’application. — a) Ce qu’ils contiennent. — Extrêmement
simples, ils sont adaptés au faible pouvoir d’expression écrite de l’enfant de
sept à neuf ans. Ils portent essentiellement sur le contrôle de l’acquisition
des termes propres ; ils préparent intuitivement à l’étude méthodique de la
formation des mots. Ils font ainsi leur part respective à la réflexion, à la
mémoire, à l’intuition et au mécanisme.
b) Leur utilisation. — Tous les exercices peuvent donner lieu
successivement à un travail oral et à un travail écrit. Ils permettent à l’enfant
de travailler seul, d’éviter les fautes d’orthographe et au maître d’assurer
aisément et rapidement la correction collective.
Il est prévu, au minimum, un exercice par jour de
classe.
III. La phrase. — Pour initier l’enfant à l’expression écrite, nous
proposons :
a) Des exercices d’imitation. — Ils sont destinés à jouer, dans l’apprentissage du
style, le rôle des gammes dans l’apprentissage de l’interprétation musicale. Méthodiques
et progressifs, ils conduisent de l’observation d’une phrase modèle (sens
général, rôle et place des différents mots) à la construction de phrases
analogues. La progression est prévue de manière à donner à l’enfant le
sentiment de l’enrichissement de la phrase ; elle met à sa disposition des
formes d’expression de plus en plus souples et suggestives.
b) Des exercices d’expression libre. — Ils s’adressent aux élèves les plus avancés ; ils
ont pour but de libérer et de satisfaire leur besoin d’expression spontanée.
Ils leur fournissent l’occasion d’utiliser la technique acquise au cours des
exercices d’imitation. Les sujets proposés à titre de suggestion ne limiteront
ni la libre inspiration du maître ni la fantaisie de l’enfant.
IV. L’orthographe. — Une page hebdomadaire lui est consacrée. Elle
comprend :
a) Des
exercices variés relatifs à l’étude
de l’orthographe d’usage (revision
des sons étudiés, particulièrement dans les terminaisons de mots les plus
fréquentes) et de l’orthographe grammaticale (application des principales
règles comprises dans le programme du cours élémentaire).
Ces exercices donneront lieu à des leçons présentées
comme un jeu actif et vivant.
Ex. : Étude du son : oi et de ses formes finales usuelles.
1. Chasse aux
mots inspirée du jeu du corbillon. Ex. : Quel cadeau Éloi fait-il à
François?
2. Écriture au
tableau et classement des mots en oi,
oie, ois, oix (voir le livre,
p. 20).
3. Étude
orthographique par la lecture, la copie sur l’ardoise, la dictée (procédé
La Martinière) et enfin par les exercices d’application proposés.
b) Deux
dictées de longueur et de difficulté
croissantes dans lesquelles l’enfant retrouve les éléments (mots et
constructions) qu’il a déjà étudiés.
Nous espérons que ces conseils pratiques aideront les
maîtres à tirer du manuel à l’usage de tous la matière d’un enseignement
vivant, adapté aux besoins particuliers de chaque classe.
L’AUTEUR.
N.B.
— Un livre du maître a été établi pour faciliter l’emploi du livre de l’élève.
Les tableaux muraux d’Élocution-Vocabulaire Armand Colin complètent utilement
la leçon et peuvent servir de point de départ à la composition française.
MERCI BEAUCOUP POUR PARTAGER CE LIVRE AVEC NOUS
RépondreSupprimerThanks
RépondreSupprimer